Dans un contexte politique marqué par des tensions et des violations des droits humains, l’Association Nigérienne de Lutte contre la Corruption (ANLC), section de Transparency International Niger, a publié un communiqué de presse exigeant la libération immédiate de plusieurs figures emblématiques détenues arbitrairement, dont l’ancien président Mohamed Bazoum, son épouse Hadiza Ben Mabrouk, l’ex-ministre de l’Intérieur Hamadou Adamou Souley, et le journaliste Moussa Tchangari. Ce cri d’alarme, daté du 8 avril 2025, s’inscrit dans une mobilisation nationale et internationale croissante pour restaurer l’État de droit et la paix au Niger. 

Des détentions arbitraires dénoncées par la communauté internationale 
Le communiqué rappelle que le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire a qualifié la détention de Mohamed Bazoum et de son épouse de « violation du droit international », exigeant leur libération immédiate. La Cour de Justice de la CEDEAO a également ordonné, dès décembre 2023, la remise en liberté de l’ancien président et de sa famille, soulignant le caractère illégal de leur emprisonnement. 

L’Union Africaine n’est pas en reste. Lors du 38e sommet ordinaire à Addis-Abeba, Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA, a décrit Mohamed Bazoum comme le « grand prisonnier du Sahel », dénonçant une détention « injustifiable ». Ces appels sont renforcés par des organisations comme Amnesty International, qui a documenté en 2024 des cas de torture, de privation de procès équitables et de restrictions à la liberté de la presse. 

Hamadou Adamou Souley et Moussa Tchangari : Symboles d’une répression ciblée 
Le cas de Hamadou Adamou Souley, arrêté le 26 juillet 2023 alors qu’il assurait l’intérim du ministre de la Défense, illustre les incohérences du système judiciaire. Bien que le titulaire du poste soit retourné libre à Niamey, Hamadou reste incarcéré, victime de « discriminations politiques », selon le communiqué. 

Moussa Tchangari, journaliste et défenseur des droits humains, est quant à lui détenu à la prison de Fillingué, à 180 km de Niamey. Acteur clé de la société civile depuis la Conférence nationale souveraine de 1991, son emprisonnement sans motif valable est dénoncé par Transparency International, l’OMCT et Human Rights Watch. 

Des violations flagrantes du droit international 
Le texte rappelle avec force les engagements internationaux du Niger, notamment l’article 9 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme** et le Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques, qui interdisent les arrestations arbitraires. La Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples est également invoquée, réaffirmant que « nul ne peut être privé de sa liberté sauf pour des motifs prévus par la loi ». 

L’ANLC dénonce par ailleurs des ordonnances récentes (2024) sapant les principes de bonne gouvernance : 
– L’ordonnance n°2024-05, contournant les règles sur les marchés publics et la fiscalité, en violation des directives de l’UEMOA. 
– L’ordonnance n°2024-28, modifiant la loi sur la cybercriminalité de manière restrictive. 
– L’ordonnance n°2024-43, instaurant un fichier des personnes suspectées de terrorisme, jugée liberticide. 

Un appel à l’action : Réconciliation, lutte contre la corruption et fin de l’apatridie 
Au-delà des libérations, le communiqué exhorte les autorités à : 
1. Mettre fin à l’apatridie, en respectant la Convention de l’ONU de 1954 interdisant de priver quiconque de nationalité si cela le rend apatride. 
2. Combattre la corruption et l’impunité, en abrogeant les textes facilitant la mauvaise gestion des fonds publics. 
3. Protéger l’espace civique, en cessant de criminaliser les défenseurs des droits humains et les journalistes. 

Un avenir à reconstruire 
L’ANLC salue le soutien de la communauté internationale, mais insiste sur l’urgence d’agir. La libération des détenus politiques et le respect des droits fondamentaux sont des préalables indispensables à la réconciliation nationale et à la stabilité. Comme le souligne le communiqué, il est temps de « travailler ensemble dans la communion des cœurs et des esprits » pour un Niger juste et démocratique. 

Restons vigilants et solidaires des voix qui luttent pour la liberté et la justice au Niger.

Niamey, 11 février 2025

Le dernier rapport sur l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) publié par Transparency International pour l’année 2024 fournit une analyse approfondie de la corruption mondiale, en mettant en lumière les liens entre corruption et crise climatique. Voici les principaux points à retenir du communiqué de presse de Transparency International Niger.

Contexte de l’Indice de Perception de la Corruption (IPC)

L’IPC est un outil de mesure crucial qui évalue le niveau de corruption perçu dans les secteurs publics de 180 pays et territoires. Sur une échelle de 0 (très corrompu) à 100 (très intègre), cet indice se base sur 13 sources de données indépendantes pour fournir une vue d’ensemble globale de la corruption. En 2024, les résultats montrent un écart significatif entre les pays en fonction de leur régime politique :

• Démocraties complètes : Score moyen de 73.
• Démocraties imparfaites : Score moyen de 47.
• Régimes non démocratiques : Score moyen de 33.

Ces résultats soulignent le rôle essentiel des institutions solides et des processus démocratiques pour lutter efficacement contre la corruption.

Lien entre Corruption et Crise Climatique

Le communiqué de Transparency International met en avant une interconnexion alarmante entre la corruption et la crise climatique. Les détournements de fonds climatiques, souvent destinés à des projets cruciaux de lutte contre le changement climatique, aggravent les crises environnementales, particulièrement en Afrique subsaharienne. La mauvaise gestion et la corruption privent ces régions de ressources nécessaires pour atténuer les effets du réchauffement climatique, exacerbant ainsi les sécheresses, les inondations et la désertification.

Performances Régionales

Les données de l’IPC 2024 révèlent des disparités significatives entre les différentes régions du monde :

• Meilleurs scores mondiaux : Danemark (90), Finlande (88), Singapour (84).
• Afrique subsaharienne :
• Hauts scores : Seychelles (72), Cap-Vert (62), Botswana et Rwanda (57).
• Bas scores : Soudan du Sud (8), Somalie (9), Guinée équatoriale et Érythrée (13).

En Afrique subsaharienne, les défis sont multiples : pressions climatiques, conflits et un manque crucial de financements. Selon les estimations, ces pays auraient besoin de 2,8 milliards de dollars pour faire face aux crises environnementales et à la corruption qui gangrène les processus de développement.

Cas du Niger : Corruption et Vulnérabilité Climatique

Le Niger obtient un score de 34/100 dans l’IPC 2024, se classant au 107ᵉ rang mondial. Le pays est particulièrement vulnérable aux impacts climatiques, avec des sécheresses, des inondations récurrentes et une désertification rapide qui menacent la sécurité alimentaire. La corruption entrave la gestion transparente des investissements verts et des fonds internationaux, rendant les efforts de lutte contre le changement climatique inefficaces.

Initiatives Locales :

1. Agence Nationale de la Grande Muraille Verte : Cruciale pour combattre la désertification, cette agence souffre de manque de coordination et de ressources. Un statut d’autorité administrative indépendante est recommandé pour améliorer son efficacité.
2. Observatoires Communaux du Climat : Installés à Maradi, Tahoua et Tillabéri, ces observatoires surveillent les projets climatiques et impliquent les citoyens dans la lutte contre la corruption et la gestion des ressources climatiques.

Appels à l’Action

À l’approche du G20 2025, l’ANLC-TI Niger exhorte la communauté internationale à :

1. Renforcer les mécanismes anti-corruption dans la gestion des fonds climatiques.
2. Soutenir financièrement et techniquement les initiatives locales combinant lutte contre la corruption et adaptation climatique.
3. Étendre les Observatoires Communaux sur l’ensemble du territoire pour une surveillance inclusive et transparente.

Conclusion

Le Niger, comme de nombreux pays africains, est confronté à une double crise : climatique et institutionnelle. La corruption érode les efforts pour répondre aux défis environnementaux, rendant plus urgent que jamais le besoin de renforcer la transparence et la gouvernance. Les initiatives locales, telles que les Observatoires Communaux, offrent une lueur d’espoir, mais nécessitent un appui international accru pour atteindre leur plein potentiel.

Ensemble, en renforçant les mécanismes anti-corruption et en soutenant les initiatives locales, nous pouvons espérer un avenir plus transparent et résilient pour le Niger et pour tout le continent africain.

Cellule Communications ANLCTI-NIGER

Niamey 18 janvier 2025, Transparency International Niger a récemment exprimé sa profonde inquiétude et sa ferme condamnation suite à la fermeture de la télévision Canal 3 Niger et au harcèlement du journaliste Seyni Amadou. Dans une déclaration publiée le 18 janvier 2025, TI Niger dénonce la décision du Ministère de la Communication, de la Poste et de l’Économie Numérique de fermer cette chaîne et de suspendre la carte de presse de Seyni Amadou. Ce dernier a également été convoqué par la police judiciaire en raison d’un rapport diffusé par Canal 3 Niger qui classait les membres du gouvernement en fonction de leurs performances en 2024.

Un Acte de Censure Injustifié

Cette décision, en plus de constituer une atteinte grave à la liberté de la presse, est perçue comme une tentative de censure injustifiée. Depuis des années, Canal 3 Niger s’est distinguée par ses analyses critiques et constructives, contribuant ainsi à la transparence et à l’amélioration de la gouvernance au Niger. Le rapport incriminé n’est qu’un exemple parmi d’autres de l’exercice de la liberté d’expression et du droit à l’opinion, des piliers essentiels de toute société démocratique.

Un Environnement Répressif

Le contexte actuel, marqué par une gestion militaire après le renversement du président Bazoum, ne doit pas servir de prétexte pour restreindre les libertés fondamentales. TI Niger rappelle que la recherche effrénée de marchés publics de gré à gré favorise des pratiques corruptives qu’il faut dénoncer avec vigueur. La lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance sont des obligations auxquelles même les régimes d’exception doivent se conformer.

Soutien et Appel à l’Action

Transparency International Niger apporte son soutien indéfectible à Canal 3 Niger, à Seyni Amadou, et à tous les journalistes qui défendent la vérité et la justice. Nous appelons le Ministère de la Communication à revenir sur cette décision et à respecter les principes de transparence, de responsabilité et de redevabilité.

L’Importance de la Liberté d’Expression

La critique constructive et les débats ouverts sont essentiels pour renforcer la qualité de la gouvernance et assurer une meilleure gestion des affaires publiques. La suspension de Canal 3 Niger et le retrait de la carte de presse de Seyni Amadou constituent une violation des droits de la presse et de la liberté d’expression. TI Niger exhorte les autorités à garantir un environnement où les journalistes peuvent exercer leur métier sans crainte de représailles.

Un Rappel des Engagements Internationaux

Le Niger a ratifié le Pacte International relatif aux droits civils et politiques, qui garantit le droit à la liberté d’expression. Transparency International Niger rappelle l’importance de respecter ces engagements et de permettre à tous les citoyens d’exprimer librement leurs opinions.

Transparency International Niger appelle la société civile et les médias à se mobiliser pour protéger l’espace civique et à résister à toutes les tentatives de répression. La dénonciation des pratiques corruptives et la promotion de la bonne gouvernance sont des devoirs citoyens indispensables pour assurer un avenir meilleur à toutes les générations.

Introduction
Moussa Tchangari est une figure emblématique de la défense des droits humains au Niger. Philosophe de formation et secrétaire général de l’association Alternative Espaces Citoyens (AEC), il est reconnu pour son engagement inébranlable en faveur de la justice sociale, de la démocratie et de l’État de droit. Son parcours militant, souvent marqué par des conflits avec les autorités, en fait un symbole de résistance contre l’oppression et la mal gouvernance au Niger.

Début de l’Engagement
Tchangari a débuté son parcours militant à la fin des années 1980 avec la renaissance de l’Union des Scolaires Nigériens, marquant des changements socio-politiques majeurs au sein de l’Université de Niamey. Porte-flambeau des luttes scolaires, il a cofondé l’AEC et la radio Alternative à Niamey, deux institutions dédiées à la promotion des droits humains et de la bonne gouvernance. Il est également membre fondateur de l’Association Nigérienne de Lutte contre la Corruption et de l’Association Nigérienne pour la Défense des Droits Humains.

Arrestations et Répressions
Au cours de sa carrière, Tchangari a été arrêté à plusieurs reprises. En 2015, il a été accusé d’« apologie du terrorisme » et d’« atteinte à la sûreté de l’État », accusations qui se sont soldées par un non-lieu. Ces accusations ont refait surface en 2024, lorsqu’il a été de nouveau arrêté à son domicile et accusé d’« atteinte à la défense nationale » et d’« intelligence avec des puissances ennemies ». Cette nouvelle arrestation fait suite à une conférence publique qu’il a donnée, critiquant une ordonnance gouvernementale récente.

Déportation à Filingué
Après une audience chez le juge, Tchangari a été déporté à Filingué, une décision qui a suscité une vive indignation parmi les défenseurs des droits humains. Transparency International Niger a fermement condamné cette arrestation extrajudiciaire et arbitraire, la qualifiant d’atteinte grave aux droits humains.

Réactions et Soutiens
L’arrestation de Tchangari a provoqué une onde de choc tant au niveau national qu’international. Des organisations comme Amnesty International, Human Rights Watch, la Fédération internationale des droits humains (FIDH) et l’Organisation mondiale Contre la Torture (OMCT) ont exigé sa libération immédiate et sans condition. Transparency International Niger et le Mouvement Mondial de Transparency International ont également exprimé leur soutien et demandé à la justice nigérienne de garantir l’indépendance judiciaire et de respecter la présomption d’innocence.

Engagements Clés

• Démocratisation du Niger : Acteur clé dans le mouvement pour la démocratisation du Niger dans les années 1990.
• Lutte contre la vie chère : S’est engagé activement contre la vie chère sous le régime de Mamadou Tandja.
• Gouvernance ouverte : Défenseur de la transparence et de la bonne gouvernance, organisant des sessions budgétaires citoyennes.
• Justice sociale : Militant constant pour la justice sociale, plaidant pour les droits des plus démunis.

Impact et Héritage
Malgré les répressions, Moussa Tchangari reste déterminé à poursuivre son combat pour les droits humains. Son courage et sa résilience inspirent de nombreux militants et citoyens au Niger et au-delà. Son travail met en lumière les défis auxquels sont confrontés les défenseurs des droits humains dans des contextes politiques répressifs.

Reconnaissance
Moussa Tchangari mérite la reconnaissance de la nation pour ses actions patriotiques et son combat pour la dignité des citoyens nigériens. Au lieu d’être emprisonné, la nation doit lui être reconnaissante pour ses services rendus.

Conclusion
La vie de Moussa Tchangari est un témoignage puissant de la lutte pour la justice et les droits humains. La communauté internationale doit continuer à soutenir ceux qui, comme Tchangari, risquent leur liberté pour défendre les droits fondamentaux. La place de Moussa Tchangari n’est pas en prison. LIBEREZ-LE !!!

Le 10 décembre 2024 marque le 76ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH), adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1948. Ce document historique a jeté les bases des droits et libertés fondamentaux que chaque être humain doit pouvoir jouir, indépendamment de sa race, de sa couleur, de son sexe, de sa langue, de sa religion, de son opinion politique ou de toute autre condition.

Un Idéal Commun

La DUDH commence par reconnaître la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et leurs droits égaux et inaliénables comme le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde. Elle affirme que la méconnaissance et le mépris des droits de l’homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité. Ainsi, elle proclame l’avènement d’un monde où tous les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère.

Le Thème de 2024 : “Nos droits, notre avenir, maintenant”

Le thème de cette année, “Nos droits, notre avenir, maintenant”, met en lumière l’importance de garantir les droits et libertés aujourd’hui pour assurer un avenir harmonieux pour l’humanité. Il appelle à une mobilisation collective de tous les peuples, jeunes et vieux, hommes et femmes, pour construire un avenir de paix et de prospérité.

Les Défis Actuels

Malgré les progrès réalisés, la situation des droits de l’homme reste préoccupante dans de nombreuses régions du monde. Des actes de barbarie et de violence continuent de cibler les personnes vulnérables, notamment les femmes, les enfants, les personnes âgées et les personnes handicapées. L’injustice, la discrimination et la corruption exacerbent les inégalités, tandis que la montée des dictatures et des autocraties menace les libertés fondamentales.

Le Cas du Niger

Au Niger, comme dans de nombreux autres pays, les droits de l’homme sont souvent bafoués. Les enlèvements, la répression de la liberté d’expression, les emprisonnements arbitraires et les traitements inhumains sont monnaie courante. Depuis le 26 juillet 2023, les journalistes et les Nigériens ayant des idées différentes de celles des militaires au pouvoir sont particulièrement persécutés. Ces persécutions incluent des menaces, des intimidations, des emprisonnements et même la déchéance de la nationalité.

À l’occasion de cette journée, l’Association Nigérienne de Lutte contre la Corruption (ANLC) section de Transparency International a publié un communiqué de presse pour rappeler l’importance de la lutte contre la corruption et la protection des droits humains. Leur engagement est essentiel pour améliorer la situation des droits de l’homme au Niger.

Un Appel à l’Action

En cette journée anniversaire, il est crucial de rappeler l’importance de la DUDH et de renouveler notre engagement à protéger et promouvoir les droits de l’homme. Chaque individu a un rôle à jouer pour garantir que les droits et libertés soient respectés, aujourd’hui et pour les générations futures.

Ensemble, œuvrons pour un monde où la dignité humaine est respectée et où chacun peut vivre librement et en sécurité.

Le 9 décembre marque la Journée Internationale de Lutte contre la Corruption, une date symbolique qui rappelle l’importance de combattre ce fléau mondial. Cette journée commémore également l’anniversaire de la conférence de signature de la Convention des Nations Unies contre la corruption, tenue à Mérida, au Mexique, en 2003.

Cette année, le thème choisi par les Nations Unies,  «S’unir aux jeunes contre la corruption : façonner l’intégrité de demain», met en lumière le rôle crucial des jeunes dans la construction d’une société plus transparente et intègre. Comme l’a souligné Koffi Anan dans l’avant-propos de la convention, « La corruption est un mal insidieux dont les effets sont aussi multiples que délétères. Elle sape la démocratie et l’état de droit, entraîne des violations des droits de l’homme, fausse le jeu des marchés, nuit à la qualité de la vie et crée un terrain propice à la criminalité organisée, au terrorisme, et à d’autres phénomènes qui menacent l’humanité… ».

Le Niger a ratifié la Convention des Nations Unies contre la corruption en juillet 2008, réaffirmant ainsi son engagement à lutter contre ce fléau. Cependant, la corruption demeure un défi majeur pour le développement du pays. Elle mine la confiance des citoyens et freine les progrès économiques et sociaux. En cette journée, Transparency International Niger réitère son engagement à collaborer avec les jeunes pour combattre ce phénomène. Les jeunes, par leur dynamisme, leur innovation et leur engagement, sont les piliers de l’avenir. En les formant et en les impliquant activement, il est possible d’instaurer une culture d’intégrité durable et de bannir la corruption au quotidien.

 Actions Menées par Transparency International Niger

 Pour concrétiser cet engagement, Transparency International Niger a mis en place plusieurs initiatives :

– Cellules de Participation Citoyenne : Création de cellules autour des structures de jeunes dans une cinquantaine de communes.

– Formation des Jeunes : Plusieurs jeunes ont été formés dans la lutte contre la corruption.

– Incubation d’Organisations de Jeunes: Renforcement des capacités des organisations de jeunes pour promouvoir l’intégrité.

– Clubs d’Intégrité: Mise en place de clubs dans les établissements scolaires pour sensibiliser et mobiliser les élèves.

– Clubs Anti-corruption : Création de clubs comportant des jeunes dans la quasi-totalité des communes.

– Observatoires sur la Gouvernance Climatique : Installation d’observatoires comportant des jeunes pour surveiller la gouvernance climatique.

Appel à l’Action

Transparency International Niger invite tous les jeunes Nigériens à se joindre à cette lutte. Ensemble, il est possible de bâtir un Niger où la corruption n’a pas sa place et où l’intégrité est la norme. Rejoignez-nous pour façonner l’intégrité de demain et œuvrons ensemble pour un Niger intègre et prospère !