L’ANLC/TI-Niger soulève des préoccupations légitimes concernant cette ordonnance qui rétablit les peines de prison pour les délits de diffamation, d’injures et de diffusion de données portant atteinte à la dignité humaine. Voici quelques points à considérer :
- Liberté d’Expression : L’ordonnance risque de restreindre la liberté d’expression en criminalisant davantage les activités en ligne. La répression pourrait étouffer la voix des citoyens et entraver le développement démocratique du pays.
- Engagement International : Le Niger s’était engagé à respecter les conventions internationales/nationales ratifiées. Cependant, cette ordonnance semble en contradiction avec ces engagements, notamment en ce qui concerne la protection des droits numériques et la garantie d’un espace d’expression libre.
- Impact sur les Journalistes : La liberté de la presse est essentielle pour une société démocratique. Plusieurs journalistes ont déjà été arrêtés, et d’autres risquent de s’autocensurer par crainte des sanctions pénales.
- Diversité des Opinions : La mesure pourrait ouvrir la voie à l’instauration d’une pensée unique. La diversité des opinions et des débats est essentielle pour une société dynamique et éclairée.
En conclusion, l’ANLC/TI-Niger appelle à un retour rapide à l’ordre constitutionnel pour garantir le respect des droits et la dignité humaine.