Communiqué N°007/2024 l’ANLC/TI-Niger par rapport àl’ordonnance n°2024-28 du 7 juin 2024

L’ANLC/TI-Niger soulève des préoccupations légitimes concernant cette ordonnance qui rétablit les peines de prison pour les délits de diffamation, d’injures et de diffusion de données portant atteinte à la dignité humaine. Voici quelques points à considérer :

  1. Liberté d’Expression : L’ordonnance risque de restreindre la liberté d’expression en criminalisant davantage les activités en ligne. La répression pourrait étouffer la voix des citoyens et entraver le développement démocratique du pays.
  2. Engagement International : Le Niger s’était engagé à respecter les conventions internationales/nationales ratifiées. Cependant, cette ordonnance semble en contradiction avec ces engagements, notamment en ce qui concerne la protection des droits numériques et la garantie d’un espace d’expression libre.
  3. Impact sur les Journalistes : La liberté de la presse est essentielle pour une société démocratique. Plusieurs journalistes ont déjà été arrêtés, et d’autres risquent de s’autocensurer par crainte des sanctions pénales.
  4. Diversité des Opinions : La mesure pourrait ouvrir la voie à l’instauration d’une pensée unique. La diversité des opinions et des débats est essentielle pour une société dynamique et éclairée.

En conclusion, l’ANLC/TI-Niger appelle à un retour rapide à l’ordre constitutionnel pour garantir le respect des droits et la dignité humaine.

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