Transparency International Niger aux côtés des Organisations de la Société Civile Nigériennes pour l’ouverture de l’espace civique. En effet, M. Maman WADA Président du Conseil Exécutif National de TI-Niger a participé à un débat sur l’ordonnance 2024-43 du 27 août 2024, instituant le fichier « FPGE ». Cet événement s’est tenu le jeudi 28 novembre 2024 au siège de Alternative Espace Citoyen et a réuni divers acteurs de la société civile et des journalistes pour discuter des implications de cette ordonnance sur l’État de droit et les libertés des citoyens.
Contenu de la Conférence
Le débat a abordé plusieurs points cruciaux concernant l’ordonnance 2024-43 :
1. Non-conformité avec l’ordonnance de transition : Les panelistes ont présenté une analyse détaillée sur la non-conformité de cette nouvelle ordonnance avec les dispositions de l’ordonnance n°2023-02 du 28 du juillet 2023 qui organise les pouvoirs publics en période de transition.
2. Respect des droits de l’homme : même si le procureur a expliqué les modifications apportées à l’ordonnance pour garantir qu’elle respecte les droits de l’homme, l’assistance dans son ensemble pense que cette ordonnance est un danger pour les Droits de l’Homme en général.
3. Plaidoyer pour un conseil constitutionnel de transition : Les participants ont appelé à la création d’un conseil constitutionnel de transition et à l’indépendance de la justice, en soulignant l’importance de ces institutions pour une gouvernance respectueuse des droits humains et l’État de droit.
4. Contributions et éclaircissements : Plusieurs autres participants, y compris des membres de la société civile et des experts juridiques, ont apporté leurs contributions et demandé des éclaircissements sur divers aspects de l’ordonnance, enrichissant ainsi le débat.
Engagement de la Société Civile
M. Maman WADA, en tant qu’acteur clé de la société civile, a apporté son expertise et son engagement pour défendre les principes de transparence et de justice. Sa participation souligne l’importance de la vigilance citoyenne et du dialogue pour renforcer l’État de droit au Niger.
Appel à l’Action
Nous invitons tous les citoyens et les organisations de la société civile à se mobiliser et à se battre pour l’ouverture de l’espace civique au Niger. Votre participation active est essentielle pour garantir que les nouvelles législations respectent les principes démocratiques et les droits fondamentaux. Ensemble, nous pouvons œuvrer pour un Niger plus juste et transparent.